De nos jours, les réseaux sociaux sont devenus le prolongement de nos vies. Si aucune démarche n’est engagée, ces derniers subsistent après notre décès !
A l’avènement du digital, une nouvelle préoccupation fait son apparition pour les proches de défunts : Que faire des réseaux sociaux et autres comptes ? Comment les gérer ?
Malheureusement, la gestion des réseaux sociaux après décès est un sujet encore trop peu connu et représente des démarches souvent fastidieuses pour les familles. Or, la non-gestion de cette mort numérique peut avoir de lourdes conséquences sur la vie privée du défunt et venir entraver le deuil de ses proches.
Mais alors, pourquoi les réseaux sociaux sont inadaptés après décès ?
A la perte d’un être cher, le deuil est une période relativement difficile pour l’entourage. A l’ère du digital, le deuil numérique vient malheureusement s’ajouter à ce long processus.
Chaque personne vit son deuil différemment. Mais pour beaucoup d’entre elles, recevoir des notifications et des rappels rappelant la perte d’un proche peu devenir douloureux, anxiogène et par conséquent entraver le deuil.
Des milliers de comptes actifs sur les réseaux sociaux sont piratés chaque année. Par conséquent, qu’en est-il des comptes inutilisés de personnes décédées ? Ces derniers étant sous-protégés, ils deviennent des cibles faciles pour les hackers.
Ces piratages peuvent aller du viol de la vie privée, à l’usurpation d’identité. Sur les réseaux sociaux, il est de plus en plus fréquent de subir l’usurpation d’identité de proches décédés. Le Youtubeur Julien Ménielle alias Dans Ton Corps sur Youtube en a malheureusement fait les frais. En effet, ce dernier a été contacté sur Facebook via le compte de sa maman, alors qu’il avait été clôturé suite à son décès.
Début 2018, le Youtubeur recevait une notification Facebook d’une personne lui étant inconnue. En regardant attentivement le profil de cette dernière, il a eu la mauvaise surprise de constater que la personne était amie avec son entourage. Des photos de famille étaient même présentes sur le mur Facebook.
"En fait, je réalise que c'est le compte de ma maman [dont le nom et la photo de profil ont été modifiés], sauf que le souci c'est que le compte de ma mère on l'avait fait supprimer avec mon frère, juste après son décès"
Après de fastidieuses démarches et plusieurs refus de la part de Facebook de clôturer le compte, la plateforme a finalement accédé à la demande de Julien après avoir été contacté par FranceInfo.
Avec l’avènement des réseaux sociaux et leur non-gestion après décès, de nombreux cas comme celui de Julien pourraient voir le jour.
Les comptes sur les réseaux sociaux représentent un nombre incalculable de données, nécessitant d’importants moyens de stockage.
Rien que sur Facebook, nous comptons plus de 250 milliards photos sauvegardées et stockées sur des serveurs. Ces derniers sont constamment alimentés en électricité pour assurer leur bon fonctionnement.
Par conséquent, la place prise par les réseaux sociaux depuis plusieurs années constitue une pollution numérique importante et participe donc à l’émission de gaz à effet de serre.
Il est estimé que dans 50 ans, autant de comptes appartenant à des défunts qu’à des vivants seront présents sur Facebook. (Oxford Institute Internet)
Pour pallier ces enjeux de mal-être, de cybersécurité et d’écologie, il est conseillé de gérer les comptes après décès. Pour cela, les plateformes de réseaux sociaux proposent plusieurs solutions en cas de décès d’un proche.
Besoin d’en savoir plus sur ces différentes options ? Ici retrouvez en détail les 3 solutions pour gérer un compte Facebook après décès.
Nous savons à quel point les démarches peuvent être longues et éprouvantes pour les proches de défunts. C’est pourquoi, Repos Digital accompagne les familles dans la gestion de toute la vie digitale de leurs proches défunts. Que ce soit pour Facebook, Instagram, Gmail et d’autres plateformes, plus de 300 familles nous ont déjà fait confiance. Demandez conseil auprès de nos experts et faites-vous accompagner de A à Z dans toutes vos démarches.